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lundi 28 juillet 2008

Satan l'habille

Plusieurs choses. D'abord, que Gaahl, l'homme qui ne cligne jamais des yeux même lorsqu'il éternue, soit sorti du placard n'est pas un évènement en soi. L'homme a oublié d'être stupide et semait assez de petits cailloux, ces derniers temps, pour ne prendre au dépourvu que les aveugles. Enfin, quiconque a entr'aperçu ses peintures (notamment dans le documentaire de Pete Best) ne pouvait plus ignorer la baleine sous le gravier. Qu'il soit gay, grand bien lui fasse - le terrain a été défriché par Monsieur Halford avec pudeur et classe (comme toujours) depuis un moment déjà. Et que le norvégien fasse partie de la scène black metal, on s'en contrefiche plus encore - je ne vois pas d'incompatibilité majeure entre ceci et cela... Il ne reste guère plus que la scène glam / hair metal US pour rester fondamentalement hyper-hétéro, hyper machiste et souvent homophobe - un paradoxe qui n'en est pas un pour ceux qui la connaisse (comme le répétait à l'envi les bagarreurs de Mötley Crüe, « on porte peut-être plus de maquillage que toi, mais ça ne va pas nous empêcher de te botter le cul »).

En revanche, le sel de l'affaire qui nous concerne, c'est cette ligne de fringues que s'apprête à lancer Gaahl, allié pour l'occasion à la styliste Sonja Wu. Destinée aux femmes, cette collection se propose, dixit Gaahl, de « révéler leur élégance et leur féminité » à ces dames. Enfin, le nom choisi pour cette ligne, Wynjo, signifie « bonheur » en vieux norrois. Quant à Infernus, ancien et désormais honni acolyte de Gaahl, il n'est pas oublié : des costards lui sont régulièrement taillés sur mesure... Lancement prévu pour septembre, à Bergen !

Ok, Gaahl’s a happy gay man. So what – who gives a shit about it except lowlifes endlessly theorising what black metal should or shouldn’t be, should or shouldn't fuck ? Then again, is it really a surprise – I don’t think so. Same went years ago with God (well, I mean Rob Halford). No, really, what struck my attention wasn’t Gaahl’s sexual life, but his unexpected, coming-soon clothing line, Wynjo. Art, unlike private life, politics or whatever the fuck you want, knows no compromise. And if a true artist you are, so it is, flowing everywhere around you, using every channel it can find, be it haute couture or black fucking metal.

...et toujours :

Under the Sign of Moltonel

vendredi 21 décembre 2007

Cheap To Your Guns !

Oh p***** ! Collector, que je me suis dit en tombant sur cette vieille pub pour mes petits chouchous du sleaze. Là, j'avoue que c'est le top du bottom - moi-même, d'une outrageante mauvaise foi plus qu'à mon tour, j'aurais du mal à les défendre sur ce cliché « cheapissime ». Comment dire ? J'adore. Ça pue le spray et la sueur, et on sent dans les regards de la meute l'envie d'en découdre sévère - ce que L.A. Guns a toujours fait. Notez le tatouage de Tracii sur le bras, jumeau de celui de Duff. L'album « défendu » par la pub est le premier, daté de 1988 et franchement sympa (bien que mes préférences aillent à Vicious Circle et à Cocked and Loaded).

C'était au siècle dernier, et les prétentions de la horde n'avaient pas encore été totalement matées par le plus grand succès de beaucoup de ses confrères. Les parutions, coup sur coup, de Dr Feelgood, des Use Your Illusions et dans un autre genre, de Metallica, auront raison, au fil des ans, des aspirations de ces autres gunners - le carton commercial n'a jamais été pour eux, tout au plus un très joli succès d'estime principalement dû à une ballade comme je les hais (The Ballad of Jayne). C'est ainsi : il n'y aura jamais eu de place pour un autre Appetite For Destruction. et si L.A. Guns est un groupe phare de Los Angeles, il n'en franchira, au cours de sa trajectoire « bille de flipper », jamais les frontières.

Les vampires d'Hollywood continuent une bien étrange carrière, puisqu'à l'instar d'un Gorgoroth, ils nomment désormais tous leurs albums en latin. Non, je déconne... mais comme Gorgo, deux formations écument actuellement les clubs (encore) enfumés sous le nom L.A. Guns. Difficile de choisir son camp : l'une est emmenée par le guitariste « canal historique » Tracii Guns (celui qui est resté au lit avec une brune le jour où Axl avait besoin de lui, et qui fut remplacé au pied levé par un certain Saul Hudson), et l'autre par la voix de L.A. Guns, Phil Lewis. Pour la peine, je mets les sites des deux combos. Allez, passez-moi les ray-ban Aviator, un bandana à têtes de mort et un bourbon. Et un peu de farine, que je me fasse une fausse ligne sur mon ampli 10 watts. L'imagination, tout ça...

nota bene : depuis ma dernière notule consacrée à ce groupe, je suis en mesure d'affirmer la véracité de cette rumeur : Kelly Nickels est bien le neveu de Pierre Perret. Concernant le zizi, tout ce qu'on peut dire est que si l'un l'a beaucoup chanté, l'autre l'a beaucoup... montré ! Pour finir, Nickels n'est pas qu'un bon bassiste, c'est aussi un chanteur terrible, à écouter sur le morceau Nothing Better to Do (Vicious Circle).

Well, this is what I call a truly campy ad. However and as you could have guessed if you were reading these pages more often (you s.o.b.), I just love that kind of cocky, campy, cracked-up pics. Forget the make up and perms, these guys were ready to take over our bright lights & big cities (and to fuck our bright wives & big mothers). Fuck, this just looks like old Konami ads for Jackal or fuckin’ Contra back in the day, when games were as badass as fuckin” L.A. Guns. By the way, and as usual when I’m talkin’ ‘bout these guys, you ought to get a hold of Vicious Circle – this record is just as essential as Appetite For Destruction, the only difference being you don’t know it. I can’t believe these fuckers can’t stand each other now : fuck it, maybe we got two L.A. Guns now, but both of them suck big fuckin’ time compared to that bunch o’ magnificent bastards of 1989.

Le site et le Myspace du L.A. Guns « canal historique ».
Le site et le Myspace de la nouvelle mouture emmenée par Tracii Guns.


...et toujours :
Pure Surprise !!!

mardi 15 novembre 2005

Under the Sign of Moltonel

Sacré Gorgoroth ! Ça joue les méchants, mais ça fait moins les malins quand ça se fait subtiliser sa liste de doléances adressée à toutes les salles les accueillant actuellement (tournée avec les chérubins de 1349). Liste évidemment diffusée ensuite sur divers medias metal.

Authentique ou tout en toc, je ne sais pas... Ceci dit rions un peu, le seul but de cette notule est de dérider un minimum son lecteur - autrement dit ne nous prenons pas trop au sérieux. La lecture de quelques sujets enflammés trouvés sur le net ici et là, ayant pris un peu trop à cœur cet article daté du 15/11/05 me pousse à faire cette petite mise au point aujourd'hui 11/05/07... Le petit monde du black metal n'est décidément jamais plus comique que lorsqu'il se prend au sérieux - c'est-à-dire à l'heure du goûter. Revenons-en au sujet en précisant que je n'ai pu m'empêcher de rajouter ici où là des commentaires entre parenthèses ! C'est parti pour la rigolade, car certains desiderata sont hallucinants de la part d'un groupe de black metal pur et dur ! Ces messieurs souhaitent donc, selon cette wishlist dont je ne défends pas forcément l'authenticité :

A l'arrivée :

- sandwiches au fromage, jambon et salami pour douze personnes
- thé et café (ne pas oublier le lait et le sucre)
- 1 glacière contenant divers sodas

Dans les loges :

- thé et café (Catherine Ceylac en option)
- 3 bouteilles 70 cl de Jack Daniel
- 1 bouteille 70 cl de Kahlua
- 1 bouteille 70 cl de vodka finlandaise svp
- 1 litre de gin (bombey saphire de préférence)
- 2 bouteilles de rouge Amarone (rangez votre litron de Villageoise)
- 2 litres de lait « très riche » (plus riche que Gorgoroth en tout cas)
- 70 canettes de bière 33cl, min. 4,5%, max. 5% (de la bière à moins de 5% pour Gorgo ? Pas le dernier des scoops, attendez le papier-cul avant de rigoler)
- 24 bouteilles 50 cl d'eau gazeuse et non gazeuse
- 12 canettes « energy drinks » Red Bull ou Dark Dog (désolé Black Goat n'existe pas)
- 4 paquets de cigarettes (Marlboro Red / Lucky Strike), cigarillos et cigares (smoking ist krieg !)
- 24 bouteilles et canettes 33cl de sodas divers, parmi lesquels : Coke et Sprite
- beaucoup de fruits et de légumes frais (une bonne true-carotte avant d'attaquer le show, y'a que ça de vrai)
- 4 larges coupes en plastique (pratique pour boire du sang, peut aussi servir à poser une true-pizza en cas d'ingestion d'une bière de plus de 5%)
- des glaçons (le premier qui lit « des garçons » sort ; on parle de Gorgoroth, pas de Dark Fufu !)
- préservatifs goût fraise (toujours mieux que « piment rouge », si vous voulez mon avis - et ce sera mon seul commentaire)
- des fraises et du champagne (fraise encore ! Qui c'est qu'est enceinte ?)
- du papier-toilette rose extra-doux (lacérer une tête de porc, oui, mais pas question de s'égratigner le fion chez Gorgo)
- 25 grandes serviettes blanches et propres (oui, "propre" est bien spécifié. En toutes lettres)
- 5 couvertures

Repas :

Un repas complet pour cinq personnes doit être fourni à la charge du tourneur. Pas de repas type fast-food ou en-cas. Le repas doit être accompagné de boissons alcoolisées. Veuillez noter que l'un des membres de Gorgoroth est végétarien (on a trouvé celui qui ne bouffe pas de bébés), ainsi que l'un des membres de l'équipe.

Scène et autres spécifications additionnelles (diantre) :

- 50 têtes de moutons (Brigitte Bardot ist krieg !)
- 200 mètres de fils barbelés (c'est pour les groupies. Plus on est de folles, plus on rit)
- 1 charpentier avec l'équipement nécessaire pour construire des barricades (???), des croix (n'importe quel bois fera l'affaire, de toute façon c'est pour y foutre le feu), des supports de fils barbelés, etc (cours de travaux pratiques après le concert avec un atelier animé par Nattefrost)
- 1 masseuse (ben voyons) pour le groupe disponible un jour sur trois pendant la tournée. La personne devra être là dès l'arrivée du groupe ou durant l'après-midi au plus tard.

nota bene : je précise à toutes fins utiles que j'aime beaucoup Gorgoroth... encore plus maintenant !

Talkin’ about comfort on the road ? Ask Gorgoroth, the boys will tell you all about their tales of high adventures involving hi-tech bog rolls, veggy meals, strawberry-flavored condoms and… masseuses. Or maybe they’ll tell you nothing. Is it true, is it false ? To tell you the truth I don’t give a fuck – this is just hilarious, except for too-serious lowlife fuckers wasting their time on threads, ill-speaking of the mighty Sheol.