Zazie dans le métro. Une photo très nouvelle vague signée Anders Odden et prise à Osaka.
La case de l'oncle Tom, j'y fais régulièrement un tour. Ce journal intime est toujours intéressant, souvent touchant (perclus de paradoxes et de regrets, meister Tom semble inapte au bonheur), et parfois inquiétant (on zappe de façon cyclothymique d'une entrée pleine d'espoir et d'entrain à une sortie mélancolique et tournée vers le passé, le gâchis et le ressentiment. Pas besoin d'aller en fac de psy pour identifier la manifestation évidente d'une profonde bipolarité). Une constante, et l'objet de cette notule, dans cet élégant weblog en noir et blanc (au propre comme au figuré, donc) tenu par Tom G. Fischer : cette haine inextinguible vouée à Franco Sesa, dernier et excellent batteur de Celtic Frost, au travers de billets ampoulés et vitriolés. Certes, les amateurs/admirateurs du Frost ont bien entendu qu'une irrattrapable mésentente entre les deux musiciens avait fait voler en éclat le groupe pourtant refondé avec brio (voir et écouter Monotheist, toujours aussi génial en 2009 qu'en 2006).
Mais tout de même. La rancune envers Sesa, qui, désolé de le remarquer, n'a jamais prononcé un mot ni sur le sujet ni contre Fischer dans les médias, laisse perplexe : c'est une réelle obsession. La perfidie remâchée avec laquelle Tom G. Fischer s'acharne sur Sesa (au détour de remarques méprisantes travesties en informations distillées dans le billet - notamment au sujet du « statut » de barman de Sesa dans l'établissement de Martin Eric Ain) est presque gênante pour qui lit ses fréquents épanchements. On a beau savoir que l'incroyable gâchis qui a conclu la période Monotheist a laissé des traces indélébiles, on a beau prendre la mesure de la déception de Fischer, voyant une fois encore sa plus grande réussite artistique consumée avant d'être consommée... tout de même. Pourquoi ne pas avoir viré Sesa, quelque faute eût-il commise, pour faire vivre le Frost ? Son verbiage alambiqué nous emmerde quelque peu et, surtout, ne nous intéresse pas : Fischer, tout grand artiste soit-il - et que j'admire en tant que tel - apparaît sous son plus mauvais jour dans ces billets répétitifs et acrimonieux.
Il ne tenait qu'à lui de poursuivre l'épopée de Celtic Frost. Mais au regard de la légende du groupe et en cohérence avec celle-ci, une question dérangeante s'impose d'elle-même : le souhaitait-il vraiment ?
La case de l'oncle Tom, j'y fais régulièrement un tour. Ce journal intime est toujours intéressant, souvent touchant (perclus de paradoxes et de regrets, meister Tom semble inapte au bonheur), et parfois inquiétant (on zappe de façon cyclothymique d'une entrée pleine d'espoir et d'entrain à une sortie mélancolique et tournée vers le passé, le gâchis et le ressentiment. Pas besoin d'aller en fac de psy pour identifier la manifestation évidente d'une profonde bipolarité). Une constante, et l'objet de cette notule, dans cet élégant weblog en noir et blanc (au propre comme au figuré, donc) tenu par Tom G. Fischer : cette haine inextinguible vouée à Franco Sesa, dernier et excellent batteur de Celtic Frost, au travers de billets ampoulés et vitriolés. Certes, les amateurs/admirateurs du Frost ont bien entendu qu'une irrattrapable mésentente entre les deux musiciens avait fait voler en éclat le groupe pourtant refondé avec brio (voir et écouter Monotheist, toujours aussi génial en 2009 qu'en 2006).
Mais tout de même. La rancune envers Sesa, qui, désolé de le remarquer, n'a jamais prononcé un mot ni sur le sujet ni contre Fischer dans les médias, laisse perplexe : c'est une réelle obsession. La perfidie remâchée avec laquelle Tom G. Fischer s'acharne sur Sesa (au détour de remarques méprisantes travesties en informations distillées dans le billet - notamment au sujet du « statut » de barman de Sesa dans l'établissement de Martin Eric Ain) est presque gênante pour qui lit ses fréquents épanchements. On a beau savoir que l'incroyable gâchis qui a conclu la période Monotheist a laissé des traces indélébiles, on a beau prendre la mesure de la déception de Fischer, voyant une fois encore sa plus grande réussite artistique consumée avant d'être consommée... tout de même. Pourquoi ne pas avoir viré Sesa, quelque faute eût-il commise, pour faire vivre le Frost ? Son verbiage alambiqué nous emmerde quelque peu et, surtout, ne nous intéresse pas : Fischer, tout grand artiste soit-il - et que j'admire en tant que tel - apparaît sous son plus mauvais jour dans ces billets répétitifs et acrimonieux.
Il ne tenait qu'à lui de poursuivre l'épopée de Celtic Frost. Mais au regard de la légende du groupe et en cohérence avec celle-ci, une question dérangeante s'impose d'elle-même : le souhaitait-il vraiment ?
I really appreciate wandering on Tom G. Fischer’s blog – these introspective, depressive and sometimes ego-bloated lines nonetheless give an interesting hindsight to the man’s musical works. It is a shame, though, how theses entries have become a regular vehicle for Fischer’s hatred toward Franco Sesa. We all get the story and, more importantly, we Frostheads just don’t give a flying shit about what really happened here. Diva-like dramas have always been a huge, lack-lustering part of the Frost’s otherwise wonderful legacy/career but hey, enough is enough, don’t ya think ? How embarrassing, really.
Delineation II, le weblog de Tom G. Fischer.
...et toujours :
« Triptykon cannot be stopped ! Nothing can stand in its way ! »
Are You Morbid ? Into the Pandemonium of Celtic Frost
« Toi qui entre ici, abandonne toute espérance... »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
« Les commentaires sont la partie la plus durable du plaisir » (Chevallier)