Deux gros retours, sans doute un peu opportunistes sans que cela soit une réelle critique, en ce moment... Les femmes et les enfants après : commençons donc par Beherit (ne cherchez pas de signification cachée à cette phrase - elle n'en a pas). Après une quinzaine d'années éloignés des crucifix et quelques tripatouillages electro (que votre serviteur n'a jamais entendus. Peut-être dans une autre vie.), les boucs sont revenus sous la forme qu'on leur connaît le mieux : un ritual black metal bestial et hypnotique, quelque part entre Sarcofago, Mayhem et Bathory. Alors pourquoi écouter Beherit si l'on possède déjà les œuvres de Sarcofago, Mayhem et Bathory ? Pour la même raison qu'en 1993 - parce qu'on aime mélanger le caca avec le pipi. En l'occurrence la soupe est correcte malgré un service que l'on devine minimal : ne laissez pas forcément de pourboire, mais si vous avez aimé une première fois, laissez-vous faire. Votre serviteur aura au moins appris que derrière Ancient Corpse Desekrator (!) se cache Sami Tenetz, cerveau des très bons et très oubliés Thy Serpent. L'album s'appelle Engram : si on vous demande pourquoi, vous direz que vous n'en savez rien.
Second come back, bien plus médiatisé sinon savamment orchestré que le retour en graisse de Beherit ; celui de Pestilence. Oui, avec Patrick Mameli, et Tony Choy, et plein de bouts compliqués dedans. Pas le Pestilence brésilien emmené par Andreas Kisser qui, s'il était reformé, aurait certainement plus de succès que l'actuel Sepultura. Autant être franc : parfois y'a des trucs qu'on sent pas, mais alors pas du tout. Et ce Resurrection Macabre, avec ce titre téléphoné, en fait partie. En clair nous n'avons pas écouté, ni acheté l'album... mais étant très fan de, notamment, Testimony of the Ancients, il était difficile pour votre serviteur de passer cette sortie sous silence. Les chroniques lues ici et là sont très mitigées et semblent converger vers cette question : pourquoi exhumer des cadavres que l'on sait n'être plus très frais ? A la décharge des musiciens, peut-être parce que le public n'est prêt à les suivre dans aucune autre aventure, malgré les intéressants C-187 et autres Gordian Knot. De la difficulté de traîner un passé glorieux... Pas d'avis donc (et vous ?), juste un léger a priori sur cet album peut-être meilleur, après tout, que le fumet qui le précède.
Engram is Beherit’s latest counterfeit child. Expect dirty ritual black metal, complete with bullet belts and hypnotised goats barking at the fuckin’ moon – in a word, candy for the ears. Another second coming to be aware of, is Pestilence’s. Aptly titled Resurrection Macabre, I won’t tell you anything about it ‘cause I didn’t listen to it yet. I dunno, I am such a fan of Testimony Of The Ancients, but I’m kind of tired of all these reformations. For once I order you nothing – you’re allowed to think and decide by yourself today. So have fun, will travel.
Le site et le Myspace de Pestilence (Beherit n'a pas d'amis donc pas de Myspace. Le dernier site connu, en revanche, est trouvable ici).
Second come back, bien plus médiatisé sinon savamment orchestré que le retour en graisse de Beherit ; celui de Pestilence. Oui, avec Patrick Mameli, et Tony Choy, et plein de bouts compliqués dedans. Pas le Pestilence brésilien emmené par Andreas Kisser qui, s'il était reformé, aurait certainement plus de succès que l'actuel Sepultura. Autant être franc : parfois y'a des trucs qu'on sent pas, mais alors pas du tout. Et ce Resurrection Macabre, avec ce titre téléphoné, en fait partie. En clair nous n'avons pas écouté, ni acheté l'album... mais étant très fan de, notamment, Testimony of the Ancients, il était difficile pour votre serviteur de passer cette sortie sous silence. Les chroniques lues ici et là sont très mitigées et semblent converger vers cette question : pourquoi exhumer des cadavres que l'on sait n'être plus très frais ? A la décharge des musiciens, peut-être parce que le public n'est prêt à les suivre dans aucune autre aventure, malgré les intéressants C-187 et autres Gordian Knot. De la difficulté de traîner un passé glorieux... Pas d'avis donc (et vous ?), juste un léger a priori sur cet album peut-être meilleur, après tout, que le fumet qui le précède.
Engram is Beherit’s latest counterfeit child. Expect dirty ritual black metal, complete with bullet belts and hypnotised goats barking at the fuckin’ moon – in a word, candy for the ears. Another second coming to be aware of, is Pestilence’s. Aptly titled Resurrection Macabre, I won’t tell you anything about it ‘cause I didn’t listen to it yet. I dunno, I am such a fan of Testimony Of The Ancients, but I’m kind of tired of all these reformations. For once I order you nothing – you’re allowed to think and decide by yourself today. So have fun, will travel.
Le site et le Myspace de Pestilence (Beherit n'a pas d'amis donc pas de Myspace. Le dernier site connu, en revanche, est trouvable ici).