Gallhammer, groupe signé chez Peaceville et venant de commettre The Dawn of... (une anthologie très « attendue » après un unique album), est l'archétype de l'arnaque métallique absolue. Ça bouffe à tous les râteliers, tentant de pêcher le maximum de poissons (d'avril ?) dans ses filets de fort mauvais goût. Le nom attirera l'attention des gens pour qui Hellhammer, Master's Hammer ou Warhammer veut dire quelque chose. La composition et l'allure du groupe, trois jeunes nipponnes bien de leurs personnes (ben tiens) mais savamment enlaidies par un look crado-punk très tendance, en appellera autant aux amateurs de keupon, de Motörhead ou de Darkthrone qu'aux curieux friands de combos féminins thrash et trash. Ne parlons même pas du large public, ici particulièrement ciblé, atteint de priapisme à la vue de japonaises bien gaulées... La pochette, intelligemment neutre, attirera beaucoup tout en ne braquant personne : bref, le savoir-faire est indéniable et l'étude de marché, parfaite.
La musique ? Un pillage en règle de divers pères fondateurs, avec un accent prononcé pour un black metal noisy, presque crust. Speed of Blood, morceau honteux figurant sur le sampler 37 de Terrorizer, est un plagiat flagrant de Mythos (par exemple), mal joué et flanqué de vocaux qui vont au-delà du ratage total. Conscient de l'ineptie du produit, le producteur, pardon, les commerciaux en charge du projet ont rajouté partout des larsens-qui-font-peur (dans un sens, c'était déjà bien assez effrayant). Autant ressortir les premiers enregistrements de Sigh si l'on veut flipper à la sauce japonaise, là au moins, ça vaut le coup. Au final, une daube que rien ne sauve, exemple supplémentaire prouvant que tout, absolument tout, peut-être récupéré, y compris les codes dits « nécro ». The Dawn of Gallhammer ne procède de rien d'autre qu'une racoleuse pêche en eau douce... L'une des filles arbore en permanence un beau t-shirt Celtic Frost, au fait. Histoire de convaincre les derniers réfractaires de la « trouïtude » (pardon je ségolénise un peu en ce moment) de la chose ? Sur le promo, on peut lire « Gallhammer reigns » (Fenriz, Darkthrone). Je rajoute : « Fenriz est souvent saoul » (Sheol, Les Notules Métalliques). A éviter plus encore que la peste !
Man, Gallhammer may well be the greatest swindling in extreme metal history since Evol. Nonetheless it will sell a few thousands, no doubt about that – it is oh so well marketed. From its name calling forth several old masters of sepulchral metal to its aesthetics (threesome, anyone ?), Gallhammer will, at least commercially, be. While Mötley puts out two anthologies a year, this Japanese act is releasing a best-of after, fuck me, only one fuckin’ album… Shall I really proceed on commenting about the music ? Nope... it really reeks of a swindle in here.
Le Myspace de Gallhammer.
La musique ? Un pillage en règle de divers pères fondateurs, avec un accent prononcé pour un black metal noisy, presque crust. Speed of Blood, morceau honteux figurant sur le sampler 37 de Terrorizer, est un plagiat flagrant de Mythos (par exemple), mal joué et flanqué de vocaux qui vont au-delà du ratage total. Conscient de l'ineptie du produit, le producteur, pardon, les commerciaux en charge du projet ont rajouté partout des larsens-qui-font-peur (dans un sens, c'était déjà bien assez effrayant). Autant ressortir les premiers enregistrements de Sigh si l'on veut flipper à la sauce japonaise, là au moins, ça vaut le coup. Au final, une daube que rien ne sauve, exemple supplémentaire prouvant que tout, absolument tout, peut-être récupéré, y compris les codes dits « nécro ». The Dawn of Gallhammer ne procède de rien d'autre qu'une racoleuse pêche en eau douce... L'une des filles arbore en permanence un beau t-shirt Celtic Frost, au fait. Histoire de convaincre les derniers réfractaires de la « trouïtude » (pardon je ségolénise un peu en ce moment) de la chose ? Sur le promo, on peut lire « Gallhammer reigns » (Fenriz, Darkthrone). Je rajoute : « Fenriz est souvent saoul » (Sheol, Les Notules Métalliques). A éviter plus encore que la peste !
Man, Gallhammer may well be the greatest swindling in extreme metal history since Evol. Nonetheless it will sell a few thousands, no doubt about that – it is oh so well marketed. From its name calling forth several old masters of sepulchral metal to its aesthetics (threesome, anyone ?), Gallhammer will, at least commercially, be. While Mötley puts out two anthologies a year, this Japanese act is releasing a best-of after, fuck me, only one fuckin’ album… Shall I really proceed on commenting about the music ? Nope... it really reeks of a swindle in here.
Le Myspace de Gallhammer.
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