Pour mille raisons trop évidentes pour être détaillées ici, je n'ai jamais aimé Manowar - ce groupe a toujours osé le ridicule que même Spinal Tap s'est refusé : Joey DeMaio et ses associés, car nous parlons ici d'hommes d'affaires, font parfois passer Gene Simmons pour un ascète mormon. Et c'est sans compter l'archéo-machisme sempiternel - tellement outrancier qu'il en est d'ailleurs, excusez-moi, hautement suspect - et les piteuses bravades et autres tirades lénifiantes (« et toi, es-tu prêt à mourir pour le metal ? ») qui finissent de m'éloigner depuis toujours des hommes de guerre.
Cependant tout idiot a son éclair de génie (sauf Rhapsody qui n'a que des éclairs de connerie) et Sign Of The Hammer, album tout à fait tolérable une fois les poils enlevés, cache en son coeur barbare un des rares trésors de Manowar. Guyana (Cult Of The Damned) est une chanson-fleuve évoquant la célèbre secte suicidaire de Jim Jones, une communauté baba-fascisante qui a eu la bonne idée de se rayer de la carte du monde en 1978. Perdu entre les habituels récits fantastico-guerriers chers à Manowar, Guyana est un poignant message épousant le point de vue des protagonistes et victimes (consentantes ? Le mystère des sectes ne sera jamais percé) de cette affaire où une utopie communautaire et benoîte, baignée du soleil de Guyane, s'est achevée en apothéose de sang ; couronnée d'un triste show-down final durant lequel un membre du congrès américain fut flingué à bout portant.
Cependant tout idiot a son éclair de génie (sauf Rhapsody qui n'a que des éclairs de connerie) et Sign Of The Hammer, album tout à fait tolérable une fois les poils enlevés, cache en son coeur barbare un des rares trésors de Manowar. Guyana (Cult Of The Damned) est une chanson-fleuve évoquant la célèbre secte suicidaire de Jim Jones, une communauté baba-fascisante qui a eu la bonne idée de se rayer de la carte du monde en 1978. Perdu entre les habituels récits fantastico-guerriers chers à Manowar, Guyana est un poignant message épousant le point de vue des protagonistes et victimes (consentantes ? Le mystère des sectes ne sera jamais percé) de cette affaire où une utopie communautaire et benoîte, baignée du soleil de Guyane, s'est achevée en apothéose de sang ; couronnée d'un triste show-down final durant lequel un membre du congrès américain fut flingué à bout portant.
Il est dommage que Guyana ne soit surtout connue que pour son intro de basse : la fin de Jim Jones et de son culte de buveurs de kool-aid constitue, à mon sens, un de ces évènements importants et négatifs qui clôturent souvent les décennies. A l'instar de l'assassinat de Sharon Tate qui sonna le glas des insouciantes sixties, l'affaire du Temple du Peuple referme définitivement la porte des années soixante-dix et ouvre celle des années quatre-vingts, plus sombres, plus froides (vous voyez une autre décennie plus propice à l’avènement de la new wave, vous ?), et pourtant, malheureusement, simple prélude à la suite. Par les mots de Joey DeMaio, Eric Adams questionne la folie de Jim Jones et celle du monde : une chanson émouvante, désespérée, inespérée aussi de la part de Manowar.
All right, all men play on ten. I know that (myself, I play on 11, like fuckin' Tufnel). That being said, Manowar is also capable of writing good tunes amongst their goofy songs about how an axe in a head sounds great. Guyana is one of them, dealing with mass-murderer Jim Jones and his apocapyptic, crazy-as-fuck cult of followers known as the Temple of the People. Good riddance, Jim, and thank you for the cool Mano song. I hope you'll be doing better next time.
Le site et le myspace de Manowar.
Le site et le myspace de Manowar.
Sympa l'article! J'ai toujours cru que tu aimais bien Manowar, comme quoi...
RépondreSupprimerJe connais seulement Kings Of Metal du groupe que je trouve excellent, je vais aller écouter ça quand je peux. Pour une fois qu'il n'y a pas de Steel ou Fire dans un titre de chanson de Manowar ça se fête. :)
Ben, disons que je peux aimer certains trucs, mais putain... Manowar ils sont too much pour moi ^^
RépondreSupprimerPar contre avec de l'alcool dans le sang je peux être bien fan, par Crom. Mais c'est tout !
Ouai bah moi j'aime Manowar ET Rhapsody.
RépondreSupprimerWould you die for unicorns ? Huh ?!
Et Balyn gars, penche toi aussi sur The Triumph Of Steel. Le 1er morceau dure 37 minutes, dont quasi 10 de solo de batterie.
RépondreSupprimerToo much ? Ha ! Fuck yeah !
Pis le reste du disque arrache. Go.
Pour être tout à fait sincère, hormis Sign of the Hammer, je crache pas, très occasionnellement, sur Kings of Metal... the Crown and the Ring est un de mes plaisirs coupables ! Un album que Quorthon a du écouter des milliers de fois entre ses disques de punk !
RépondreSupprimerMoi, j'en écoute un de temps en temps ... quand je traverse des périodes de doute à propos de mon orientation sexuelle.
RépondreSupprimerMigreich
..."other bands play, Manowar g*y !"...
RépondreSupprimerPour reprendre tes dires en ce qui concerne l'archeo-machisme de Manowar je pense que tu sera d' accord que la meilleur illustration est le "terrible" Pleasure slave.....
RépondreSupprimer(Tarmi)
http://www.youtube.com/watch?v=fEW5exMvaDM&feature=related
N'est-ce pas... Ils méritent d'être enfermés dans l'ossuaire de Saint-F*****, en fait !
RépondreSupprimer(Tormi)