vendredi 21 décembre 2007

Cheap To Your Guns !

Oh p***** ! Collector, que je me suis dit en tombant sur cette vieille pub pour mes petits chouchous du sleaze. Là, j'avoue que c'est le top du bottom - moi-même, d'une outrageante mauvaise foi plus qu'à mon tour, j'aurais du mal à les défendre sur ce cliché « cheapissime ». Comment dire ? J'adore. Ça pue le spray et la sueur, et on sent dans les regards de la meute l'envie d'en découdre sévère - ce que L.A. Guns a toujours fait. Notez le tatouage de Tracii sur le bras, jumeau de celui de Duff. L'album « défendu » par la pub est le premier, daté de 1988 et franchement sympa (bien que mes préférences aillent à Vicious Circle et à Cocked and Loaded).

C'était au siècle dernier, et les prétentions de la horde n'avaient pas encore été totalement matées par le plus grand succès de beaucoup de ses confrères. Les parutions, coup sur coup, de Dr Feelgood, des Use Your Illusions et dans un autre genre, de Metallica, auront raison, au fil des ans, des aspirations de ces autres gunners - le carton commercial n'a jamais été pour eux, tout au plus un très joli succès d'estime principalement dû à une ballade comme je les hais (The Ballad of Jayne). C'est ainsi : il n'y aura jamais eu de place pour un autre Appetite For Destruction. et si L.A. Guns est un groupe phare de Los Angeles, il n'en franchira, au cours de sa trajectoire « bille de flipper », jamais les frontières.

Les vampires d'Hollywood continuent une bien étrange carrière, puisqu'à l'instar d'un Gorgoroth, ils nomment désormais tous leurs albums en latin. Non, je déconne... mais comme Gorgo, deux formations écument actuellement les clubs (encore) enfumés sous le nom L.A. Guns. Difficile de choisir son camp : l'une est emmenée par le guitariste « canal historique » Tracii Guns (celui qui est resté au lit avec une brune le jour où Axl avait besoin de lui, et qui fut remplacé au pied levé par un certain Saul Hudson), et l'autre par la voix de L.A. Guns, Phil Lewis. Pour la peine, je mets les sites des deux combos. Allez, passez-moi les ray-ban Aviator, un bandana à têtes de mort et un bourbon. Et un peu de farine, que je me fasse une fausse ligne sur mon ampli 10 watts. L'imagination, tout ça...

nota bene : depuis ma dernière notule consacrée à ce groupe, je suis en mesure d'affirmer la véracité de cette rumeur : Kelly Nickels est bien le neveu de Pierre Perret. Concernant le zizi, tout ce qu'on peut dire est que si l'un l'a beaucoup chanté, l'autre l'a beaucoup... montré ! Pour finir, Nickels n'est pas qu'un bon bassiste, c'est aussi un chanteur terrible, à écouter sur le morceau Nothing Better to Do (Vicious Circle).

Well, this is what I call a truly campy ad. However and as you could have guessed if you were reading these pages more often (you s.o.b.), I just love that kind of cocky, campy, cracked-up pics. Forget the make up and perms, these guys were ready to take over our bright lights & big cities (and to fuck our bright wives & big mothers). Fuck, this just looks like old Konami ads for Jackal or fuckin’ Contra back in the day, when games were as badass as fuckin” L.A. Guns. By the way, and as usual when I’m talkin’ ‘bout these guys, you ought to get a hold of Vicious Circle – this record is just as essential as Appetite For Destruction, the only difference being you don’t know it. I can’t believe these fuckers can’t stand each other now : fuck it, maybe we got two L.A. Guns now, but both of them suck big fuckin’ time compared to that bunch o’ magnificent bastards of 1989.

Le site et le Myspace du L.A. Guns « canal historique ».
Le site et le Myspace de la nouvelle mouture emmenée par Tracii Guns.


...et toujours :
Pure Surprise !!!

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