Zoon est à Fields Of The Nephilim ce que ses vacances sont à M. Hulot. Une histoire a priori accessoire et pourtant essentielle, comme une récréation d'a(u/r)tiste où chaque détail n'en est plus un, à force de converger vers un Tout. Nefilim, hors-champs, coule dans ces microsillons labourés sous d'autres astres que les siens habituels un metal arcanique et ouvragé ; une boite à secret dont seul quelque cow-boy sorcier possède la clé. Un arbre de Sephiroth occulte mais évitant l'hermétisme une fois repérées ses bouches de métropolitain. On y rentre et on s'y perd, sur cet arbre de vie ; au gré de ses niveaux et de ses cercles dantesques. Ici sur des branches supérieures plus aériennes à la fragrance connue (Shine), là pris au piège de racines plongeant dans un humus séculaire et sinistre d'où vient, aussi, Fields Of The Nephilim (Venus Decomposing).
On échappe, avec une reconnaissance soulagée, à l'auteurisme prétentieux qui reste l'écueil redouté pour ce type de niches musicales (Christian Death échouera plusieurs fois à se saisir d'un Graal métallique trop opportuniste pour embarquer avec lui ses légions intransigeantes arborant Rozz au fusil). Si le metal n'est pas un bac à sable dans lequel on peut se vautrer l'espace d'un album facile en espérant le chef-d'oeuvre, Zoon sauve plus que l'honneur et reste une cabale passagère, mais fomentée avec talent par Carl McCoy. Doublé d'un secret bien mieux gardé que Julie Gayet.
Zoon is Carl McCoy's succesful attempt at creating a genuine metal album whilst remaining true to what Fields Of The Nephilim is all about. I won't bother to dwell much deeper into that discreet, unbeknownst-to-most record ; if you like to indulge in such sonic landscapes do yourself a favor and buy it, 'cause Zoon shoot straight and speak the truth.
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