ça fait mal. Skid Row, l'album, est un de mes (nombreux) disques de chevet et annonce la couleur dès sa pochette, mettant en scène cette bande de teigneux chevelus émergeant des ténèbres diffuses du Los Angeles d'alors - celui de la fin des années quatre-vingt. Overdose d'attitude, donc, dès ce cliché... cliché. Mais heureusement le ramage se rapporte ici au plumage et le boucan produit par le groupe est bien le miroir de son esthétique : ce hard rock urbain et crépusculaire, sale comme un cumshot dans l'œil d'une milf sur le retour, savait rester suffisamment crasseux, mais pas trop, pour plaire tant aux gamines friandes de poster boys qu'aux hardos des halles (et d'ailleurs).
Deuxième effet kiss-cool après l'uppercut musical : ce disque, à l'instar d'Hysteria dans un autre style, est fortement ancré dans ma première décennie. Ainsi, il m'est impossible de ne pas penser, à l'écoute de Midnight/Tornado (dernier morceau de Skid Row mais pourtant le meilleur), à la bande sonore de Double Dragon sur NES (ou arcade, pour les puristes). Le summum étant ce passage en guitares harmonisées à 02:11 qui me rappelle toujours - pourquoi diable ? - la fin du deuxième stage, lorsque l'on monte nuitamment les étages d'un entrepôt industriel pour se cogner le boss de fin de niveau, ersatz alors courant de Bruce Lee...
Skid Row, l'album, reste pour moi aujourd'hui aussi percutant qu'un de ces coups de genou que j'aimais tant imprimer dans la gueule à Chin avant de lui faire un épaulé-jeté le précipitant vers sa fin prématurée. Douce époque que ces années quatre-vingts - sous la plage, l'amer béton. Et dans la chaîne, Skid Row.
Deuxième effet kiss-cool après l'uppercut musical : ce disque, à l'instar d'Hysteria dans un autre style, est fortement ancré dans ma première décennie. Ainsi, il m'est impossible de ne pas penser, à l'écoute de Midnight/Tornado (dernier morceau de Skid Row mais pourtant le meilleur), à la bande sonore de Double Dragon sur NES (ou arcade, pour les puristes). Le summum étant ce passage en guitares harmonisées à 02:11 qui me rappelle toujours - pourquoi diable ? - la fin du deuxième stage, lorsque l'on monte nuitamment les étages d'un entrepôt industriel pour se cogner le boss de fin de niveau, ersatz alors courant de Bruce Lee...
Skid Row, l'album, reste pour moi aujourd'hui aussi percutant qu'un de ces coups de genou que j'aimais tant imprimer dans la gueule à Chin avant de lui faire un épaulé-jeté le précipitant vers sa fin prématurée. Douce époque que ces années quatre-vingts - sous la plage, l'amer béton. Et dans la chaîne, Skid Row.
When it comes to true, ardent, sexist heavy metal of the eighties, fuckin' Skid Row still stands its ground, bursting with testosteronic anthems, power ballads to-have-a-blowjob-for and, generally speaking, responsible for some of the best songs of that era. Sure, the dude looks like a lady, but wasn't Baz one of the best frontmen of his time ? And wasn't Rachel Bolan a total motherfuckin' badass with more attitude than any other bass player of these days (not counting Mr Sixx) ? Too bad you can't find nowadays such wolves among sheep : we're living in a blank, naff, safe, everboring, everdying sanitised world where kids believe Rammstein plays heavy metal. Fuck me.
...et toujours :