mardi 31 août 2010

Pensées pour moi-même


Bien... Les Notules sont peu actualisées en ce moment : mer d'huile, telle est la météo plus ou moins constante sur cet océan binaire. Ce qui signifie a contrario que je suis fort occupé actuellement - d'ailleurs cette notule voit le jour depuis une chambre d'hôtel et ma Nintendo DS ! Mais assez avec la vie privée, la seule et unique ligne éditoriale des Notules étant la musique et rien d'autre. Vous savez que le vieux Sheol mange, bois, dors metal - c'est bien suffisant et c'est tout ce qui compte ici (-bas ?).

En bref, quelques news, vite fait mal fait : le dernier Maiden est sorti, et il est mokkori - un très bon album donc, allant, comme d'habitude depuis Brave New World, de son train de sénateur que l'on ne bouscule plus. Les morceaux sont très, sinon trop longs, et Bruce s'époumone sur ces refrains rachitiques répétés jusqu'à plus soif... mais The Final Frontier parvient à rester plus « frais » que nombre de premiers albums à l'affiche actuellement. Un comble pour nos papys anglais ! Moins bon que cette cinquième évangile qu'était AMOLAD, que j'écoute religieusement avant chaque repas (c'est long, d'ailleurs ; je fais peine à voir), mais enfin, c'est un Maiden : le premier qui n'aime pas peut sortir car il a tort, de toute éternité et pour toujours. Amen, up the irons et ne parlons plus de la Guerre de Cent Ans.

Lue, la bio de Dave Mustaine (Mustaine : A Life In Metal). Sympa, écrite avec le cul mais on s'en fout, et bourrée d'anecdotes qui raviront tous ceux qui, comme moi, sont des fidèles du bonhomme et de son œuvre - car moins que jamais, on a envie de dire « groupe » après avoir fermé ce bouquin. J'ai notamment retenu le passage croustillant concernant l'épisode Rotting Christ / Dissection, raconté par le menu par Dave... L'histoire du 'Deth est tumultueuse et dessine une fois de plus en filigrane cette terrible fêlure que fut l'éjection d'un Metallica à la veille de sa gloire - un traumatisme ayant généré, je le crois, un immense symptôme abandonnique qui peut éclairer tout autrement l'histoire de Mustaine et notamment sa relation avec « ses » musiciens ! Pas sûr cependant que Dave sorte grandi de ces pages qui souffrent d'une autosuffisance mal camouflée par un excès de fausse modestie. Tom G. Warrior, au moins, n'essaie même pas... Ceci n'empêche pas Megadeth d'être suprême dans sa partie, ni Hangar 18 d'être régulièrement ma chanson de chevet depuis - déjà - 19 ans. A bientôt, ou à plus tard.

OK – if you want it, you’ll bloody get it ! First and foremost, let me start with fuckin’ Maiden : The Final Frontier is out, and worth your money. Up the hammers, etc etc etc. Ok, let me be an asshole : I may not be such a huge fan as I used to be, and I’m particularly tired of one of Maiden’s trademarks : the singable choruses where one sentence (usually the song’s title) is repeated ad nauseam – but still, the guys can deliver the goods. Not nearly as good as AMOLAD though. Alright, let’s proceed with Mustaine’s newly released autobiography (Mustaine : A Life In Metal). Every deth’ead should give it a try – but if not a fan, don’t even think about it. I am, and I have to say that Dave’s account of you-know-what is honestly told. But hey, the guy is a bit too egotistical for my tastes and it really transpires at every chapter – love him though. So Mustaine : A Life In Metal may not be a real pageturner such as the gunners’ bios (already read Slash’s and Steven’s, eagerly waiting for Duff’s) but I appreciated it. Too bad the blowjobs weren’t included.

...et toujours :
Considérations théologiques
Sick & Destroyed
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