Photo Antonio Melão. Primordial à Corroios, Portugal.
J'ai toujours adoré lire les interviews, les vraies, bonnes et longues (!). Je suis capable de passer une après-midi sur le net pour rechercher ce qu'avait à dire Luc Lemay sur Considered Dead en 1991, et j'en suis fier. Mes clients préférés sont, ont toujours été, Lemmy Kilmister, Mika Lutinnen et Pete Steele : les lire, c'est s'administrer une dose de prozac journalistique. Récemment et dans une autre veine, pas forcément humoristique celle-ci, ce sont les dires de Alan « Nemtheanga » Averill et Doc Coyle qui m'ont ravi.
Nemtheanga, fier gallois de la tribu Primordial, remet ainsi quelques pendules à l'heure et notamment au sujet de la façon dont le groupe se perçoit et doit être entendu : « I never wanted to be one of those fantastical history-lesson bands. I'm not interested in singing songs about mythical wars (...). I always wanted to say something about the modern world (...). I'd be ashamed that we lived in this day and culture and didn't try to say anything about it ». Après les inepties d'un Rhapsody, un tel discours n'est même plus salvateur, mais essentiel. Je ne suis pas un dingue de Primordial, je trouve que le dernier album est passé de peu à côté de son sujet, mais ce groupe a toujours eu quelque chose. Son folk metal, noirci au charbon des prolos gallois, n'a jamais perdu de vue qu'il devait rester avant tout sombre, inexorable et tragique (l'école britannique tendance Music For Nations, donc). Primordial possède un potentiel rare qui ne s'exprime pas à tous les coups - mais quand c'est réussi, c'est imparable.
Second métallurgiste me réconciliant avec l'espèce humaine parfois désespérante, Doc Coyle, pourtant des affreux God Forbid, lâche quelques mots au sujet du meilleur morceau sorti en 2008 ; Broken, Beat & Scarred. Le bougre m'ôte les mots de la bouche : « the catchiest, grooviest, headbangingest (sic) song Metallica have written since Sad But True ». Bien vu, bien dit, et tout à fait d'accord pour l'analogie plus qu'évidente avec Sad But True. Ne me reste plus qu'à préciser que Nemtheanga est à lire chez Vue Weekly ; quant à Doc Coyle, c'est dans l'actuel numéro de Terrorizer (#183) qu'on retrouvera sa sainte parole. Amen.
Let’s hear some words of wisdom, for a change… : "I never wanted to be one of those fantastical history-lesson bands. I'm not interested in singing songs about mythical wars (...). I always wanted to say something about the modern world (...). I'd be ashamed that we lived in this day and culture and didn't try to say anything about it" (Nemtheanga, working-class hero currently holding the mic in Primordial. I wonder what he thinks of fucking Rhapsody Of The Fucking Fire). Shall we go on ? Ok, Doc Coyle’s turn (of God Forbid fame) : "Broken, Beat & Scarred is the catchiest, grooviest, headbangingest song Metallica have written since Sad But True". You’re so fuckin’ right, Doc. That won’t make me love your horrible band, but you’re so-fucking-right. Oh my gawd.
J'ai toujours adoré lire les interviews, les vraies, bonnes et longues (!). Je suis capable de passer une après-midi sur le net pour rechercher ce qu'avait à dire Luc Lemay sur Considered Dead en 1991, et j'en suis fier. Mes clients préférés sont, ont toujours été, Lemmy Kilmister, Mika Lutinnen et Pete Steele : les lire, c'est s'administrer une dose de prozac journalistique. Récemment et dans une autre veine, pas forcément humoristique celle-ci, ce sont les dires de Alan « Nemtheanga » Averill et Doc Coyle qui m'ont ravi.
Nemtheanga, fier gallois de la tribu Primordial, remet ainsi quelques pendules à l'heure et notamment au sujet de la façon dont le groupe se perçoit et doit être entendu : « I never wanted to be one of those fantastical history-lesson bands. I'm not interested in singing songs about mythical wars (...). I always wanted to say something about the modern world (...). I'd be ashamed that we lived in this day and culture and didn't try to say anything about it ». Après les inepties d'un Rhapsody, un tel discours n'est même plus salvateur, mais essentiel. Je ne suis pas un dingue de Primordial, je trouve que le dernier album est passé de peu à côté de son sujet, mais ce groupe a toujours eu quelque chose. Son folk metal, noirci au charbon des prolos gallois, n'a jamais perdu de vue qu'il devait rester avant tout sombre, inexorable et tragique (l'école britannique tendance Music For Nations, donc). Primordial possède un potentiel rare qui ne s'exprime pas à tous les coups - mais quand c'est réussi, c'est imparable.
Second métallurgiste me réconciliant avec l'espèce humaine parfois désespérante, Doc Coyle, pourtant des affreux God Forbid, lâche quelques mots au sujet du meilleur morceau sorti en 2008 ; Broken, Beat & Scarred. Le bougre m'ôte les mots de la bouche : « the catchiest, grooviest, headbangingest (sic) song Metallica have written since Sad But True ». Bien vu, bien dit, et tout à fait d'accord pour l'analogie plus qu'évidente avec Sad But True. Ne me reste plus qu'à préciser que Nemtheanga est à lire chez Vue Weekly ; quant à Doc Coyle, c'est dans l'actuel numéro de Terrorizer (#183) qu'on retrouvera sa sainte parole. Amen.
Let’s hear some words of wisdom, for a change… : "I never wanted to be one of those fantastical history-lesson bands. I'm not interested in singing songs about mythical wars (...). I always wanted to say something about the modern world (...). I'd be ashamed that we lived in this day and culture and didn't try to say anything about it" (Nemtheanga, working-class hero currently holding the mic in Primordial. I wonder what he thinks of fucking Rhapsody Of The Fucking Fire). Shall we go on ? Ok, Doc Coyle’s turn (of God Forbid fame) : "Broken, Beat & Scarred is the catchiest, grooviest, headbangingest song Metallica have written since Sad But True". You’re so fuckin’ right, Doc. That won’t make me love your horrible band, but you’re so-fucking-right. Oh my gawd.