Photo : votre serviteur
Depuis quelque temps, la vie sociale (et la fin de celle de ma voiture) m'oblige à emprunter régulièrement les transports en commun. Difficile de cultiver sa bulle misanthropique coincé entre un vieil arsouille au souffle méphitique et une mère de famille flanquée de sa bruyante progéniture - simple exemple situationniste. Par chance, mais aussi par hasard, il se trouvera de temps en temps une jolie brunette ne demandant - ou pas - qu'à être matée. Ce que je ferai : je ne suis pas contrariant. Mais difficile quoi qu'il en soit de se garder un espace personnel dans un endroit où, par définition, cela n'existe pas. Difficile - mais néanmoins possible, notamment grâce à Emperor. Tenez, rien que le cri trafiqué au début de Towards The Pantheon : il est tellement long qu'à lui seul il vous passe deux arrêts.
J'ai près d'une centaine d'albums sur mon lecteur, mais décidément, il m'est difficile de mettre autre chose qu'In The Nightside Eclipse dans le bus : une ellipse salvatrice. Le feulement abyssal d'Ihsahn, l'hystérie des guitares et la mélopée des claviers remplissent toujours leur office, confirmant que si Anthems... reste l'un des meilleurs albums metal à être jamais sorti, In The Nightside Eclipse demeure indétrônable lorsqu'il est question de pur black metal. Ça fait du bien, parfois, de se reconfirmer certaines choses. Matin ou soir, bus plein ou bus vide, tout cela n'a finalement guère d'importance dès lors que j'ai les norvégiens « dans les oreilles ».
Even today, after more than fourteen motherfucking years, Towards The Pantheon still makes the hair on the back of my neck stand up. I just can’t get enough of it, especially when Ihsahn’s insane scream kicks in (yeah I know, there are in fact two screams mixed up into one. Don’t go ruining my enthusiasm though, you lowlife Emperor’s subject). I especially love listening to In The Nightside Eclipse in the bus, while peering at a young mother’s opulent, pristine breast. Yeah, maybe I’m just a short-haired black metal pig after all – and I do believe it sometimes saves me from everyday’s void.
...et toujours :
L'Empereur Contre-Attaque
Depuis quelque temps, la vie sociale (et la fin de celle de ma voiture) m'oblige à emprunter régulièrement les transports en commun. Difficile de cultiver sa bulle misanthropique coincé entre un vieil arsouille au souffle méphitique et une mère de famille flanquée de sa bruyante progéniture - simple exemple situationniste. Par chance, mais aussi par hasard, il se trouvera de temps en temps une jolie brunette ne demandant - ou pas - qu'à être matée. Ce que je ferai : je ne suis pas contrariant. Mais difficile quoi qu'il en soit de se garder un espace personnel dans un endroit où, par définition, cela n'existe pas. Difficile - mais néanmoins possible, notamment grâce à Emperor. Tenez, rien que le cri trafiqué au début de Towards The Pantheon : il est tellement long qu'à lui seul il vous passe deux arrêts.
J'ai près d'une centaine d'albums sur mon lecteur, mais décidément, il m'est difficile de mettre autre chose qu'In The Nightside Eclipse dans le bus : une ellipse salvatrice. Le feulement abyssal d'Ihsahn, l'hystérie des guitares et la mélopée des claviers remplissent toujours leur office, confirmant que si Anthems... reste l'un des meilleurs albums metal à être jamais sorti, In The Nightside Eclipse demeure indétrônable lorsqu'il est question de pur black metal. Ça fait du bien, parfois, de se reconfirmer certaines choses. Matin ou soir, bus plein ou bus vide, tout cela n'a finalement guère d'importance dès lors que j'ai les norvégiens « dans les oreilles ».
Even today, after more than fourteen motherfucking years, Towards The Pantheon still makes the hair on the back of my neck stand up. I just can’t get enough of it, especially when Ihsahn’s insane scream kicks in (yeah I know, there are in fact two screams mixed up into one. Don’t go ruining my enthusiasm though, you lowlife Emperor’s subject). I especially love listening to In The Nightside Eclipse in the bus, while peering at a young mother’s opulent, pristine breast. Yeah, maybe I’m just a short-haired black metal pig after all – and I do believe it sometimes saves me from everyday’s void.
...et toujours :
L'Empereur Contre-Attaque