Soyons bref et concis, et allons droit au but : une fois n'est pas coutume, il s'est vraiment passé quelque chose lors de cet inepte non-événement qu'est l'Eurovision. Le groupe de heavy metal Lordi, représentant farceur de notre église musicale, s'est vu décerner la victoire contre toute attente, à la fin de cette masquarade ! Le premier surpris étant certainement M. Lordi lui-même.
L'objet de ce billet n'est cependant pas de tresser une couronne de lauriers à ces adorateurs de KISS assez mauvais, mais plutôt de relever l'attitude lamentable de l'affreux Michel D., présentationniste multi-décennal accroché depuis le Quaternaire à son royaume cathodique. Le bonhomme, vrai-faux gentil, s'est littéralement acharné sur la prestation de Lordi, faisant fi du respect le plus élémentaire dû aux musiciens en couvrant ni plus ni moins le son avec son claque-beignet... On peut ne pas aimer, voire détester, le metal (je vais vous faire une confidence : c'est parfois mon cas). Aucun problème là-dessus. Mais entendre ce vieux beau, certainement contrit d'avoir quitté son canapé rouge le temps de cette pantalonnade, tenir des propos aussi déplacés que méprisants m'a vraiment mis hors de moi...
Reste que ce non-événement (restons lucides) rassure un peu : si on leur donne le choix, les téléspectateurs peuvent parfois prouver qu'ils sont lassés de la soupe qu'on leur propose, et ce ras-le-bol a directement profité, l'autre soir, à Lordi ! Notons enfin, pour finir et en réponse à cette vieille baderne de Michel qui se lamentait devant Lordi en se désolant sur le mode « quand on pense que l'on présente notre petite Virginie (NdSheol : qui ?) face à ça », que la chanson de la française était littéralement atroce : une mélasse insipide concoctée par Racine (ah non, c'est l'autre), compositeur calamiteux mais inattaquable pour des raisons fort peu objectives. Fuck it & die !
Not only is Eurovision one of the most atrocious musical contest ever created, it is also the biggest non-event to grace that corner of the galaxy. However this year an “incident” did occur : fuckin’ Lordi assfucked them all, becoming the grand winner of the evening ! It shall not come as a total surprise that I’m not in the slightest way an adorateur of Lordi, but hey, what an unexpected turn of events ! That year’s Eurovision was also plagued not only by musically-retarded europop atrocities, but also by its French host, showing an incredible amount of disrespect toward metal music during Lordi’s childish and harmless performance. Man, I can’t stand people disliking metal. Metal should be inducted into schools programs, and metal should be a part of all existing therapies for rapists and burglars. Metal should be an obligation, metal should be the one and only religion. So it shall be written, so it shall be fuckin’ done.
L'objet de ce billet n'est cependant pas de tresser une couronne de lauriers à ces adorateurs de KISS assez mauvais, mais plutôt de relever l'attitude lamentable de l'affreux Michel D., présentationniste multi-décennal accroché depuis le Quaternaire à son royaume cathodique. Le bonhomme, vrai-faux gentil, s'est littéralement acharné sur la prestation de Lordi, faisant fi du respect le plus élémentaire dû aux musiciens en couvrant ni plus ni moins le son avec son claque-beignet... On peut ne pas aimer, voire détester, le metal (je vais vous faire une confidence : c'est parfois mon cas). Aucun problème là-dessus. Mais entendre ce vieux beau, certainement contrit d'avoir quitté son canapé rouge le temps de cette pantalonnade, tenir des propos aussi déplacés que méprisants m'a vraiment mis hors de moi...
Reste que ce non-événement (restons lucides) rassure un peu : si on leur donne le choix, les téléspectateurs peuvent parfois prouver qu'ils sont lassés de la soupe qu'on leur propose, et ce ras-le-bol a directement profité, l'autre soir, à Lordi ! Notons enfin, pour finir et en réponse à cette vieille baderne de Michel qui se lamentait devant Lordi en se désolant sur le mode « quand on pense que l'on présente notre petite Virginie (NdSheol : qui ?) face à ça », que la chanson de la française était littéralement atroce : une mélasse insipide concoctée par Racine (ah non, c'est l'autre), compositeur calamiteux mais inattaquable pour des raisons fort peu objectives. Fuck it & die !